BIO
une vie vouée au spectacle
Bio
ENFANCE
Enfant de la balle, Jean-Marie Poiré est né pendant un spectacle : Sa mère accouche au gala de présentation du film Autant en Emporte le Vent à Paris (le film ne sortira en salles qu’en 1950.) Elle doit quitter l’Opéra où la Première a lieu, de toute urgence, en taxi.
La marraine de Jean-Marie Poiré, Marie Déa, était une star des années 1940. Son charisme et sa beauté ont marqué plusieurs générations.
Son parrain, Jean Jay, directeur des Actualités Gaumont, était un homme de télévision et de presse.
Son père, Alain Poiré, dont le nom brille toujours au générique des grands films des années 1950 aux années 2000, fut le producteur légendaire et le distributeur des films à succès de la Gaumont.
Bernard Blier dit un jour à Jean-Marie : « Tu es né dans la roulotte… C’est là que tu as tout appris… » La ‘roulotte’ était le nom utilisé par les acteurs pour désigner leurs loges en extérieur, car autrefois, c’était des roulottes de cirque, en bois, avec des fenêtres à petits carreaux, et un cheval pour les conduire. ‘Être de la roulotte’ veut dire qu’on fait partie intégrante du métier, qu’on assume d’être un saltimbanque.
Dès son plus jeune âge, Jean-Marie Poiré rencontre des vedettes du cinéma, du théâtre et de la chanson, des auteurs, des réalisateurs, des écrivains, des historiens, et d’autres personnalités brillantes qui lui ont donné envie d’être artiste, lui aussi.
Alain Poiré et son épouse n’invitaient chez eux le week-end que des gens passionnants, différents, excessifs parfois ou paradoxaux, mais toujours brillants ! Humour et fantaisie, telle était la loi pour être convié chez les Poiré. On aimait dire et faire des plaisanteries, les bêtises étaient bien vues.
Malgré son profil d’homme d’affaires, Alain Poiré ne résistait pas une seconde à une bonne blague pour faire rire ses amis… Rire était un sport familial.
Le grand-père de Jean-Marie, Daniel Poiré, romancier, journaliste, était un admirateur de gens d’esprit qu’il avait connus dans sa jeunesse, comme Tristan Bernard, Alphonse Allais, Alfred Capus et consort. Le jeune Poiré, très vite, a su apprécier l’humour, l‘esprit et la pertinence.
Jean-Marie Poiré et son père, Alain Poiré, à Cannes.
Comme producteur, Alain Poiré a toujours évité de favoriser son fils, autant par éthique personnelle que professionnelle. Employé par la Gaumont, il voulait éviter un abus de bien social autant qu’un conflit d’intérêt vis-à-vis de ses patrons et actionnaires. En revanche, l’ambiance familiale faite de culture et d’humour a été un privilège. Les souvenirs de ses admirations d’enfance, ont accompagné Jean-Marie Poiré tout au long de sa vie, lui donnant le même goût que son père pour la comédie, le spectacle et le talent.
Jean-Marie et son frère Patrice avec Robert Hossein, sur le tournage du film Le Vice et la Vertu de Roger Vadim en 1962.
C’est l’époque où Jean-Marie Poiré écrit un court-métrage, la première version des Visiteurs (en réduction) qu’il propose à Robert Hossein dans le rôle de Jean Reno. Jean-Marie raconte cet épisode dans ses souvenirs de cinéma, Rire est une Fête, éditions Michel Lafon.
JEUNESSE
Jean-Marie Poiré à 18 ans
Alain Poiré refuse que son fils fasse du cinéma, un métier qu’il juge trop risqué, d’autant qu’une importante baisse de la fréquentation cinématographique sévit à ce moment-là.
Suivant les conseils de son père, Jean Marie entre à 18 ans en faculté de Droit, mais par aspiration personnelle s’inscrit aussi à la Sorbonne pour une licence de Lettres et une licence d’Histoire.
Ses études sont de courte durée. Passant plus de temps à la Cinémathèque que sur les bancs de la faculté, Jean-Marie se fait renvoyer d’Assas.
Il n’ose pas l’avouer à son père et fugue (la majorité est encore à 21 ans). Il va se cacher en Grèce pour écrire un roman.
Cette escapade crée des rapports conflictuels entre Jean-Marie Poiré et son père.
Jean-Marie Poiré à 18 ans
Tentant de ramener la paix dans la famille, son parrain, Jean Jay, convainc Alain de laisser son fils faire du cinéma.
Jay engage alors Jean-Marie comme stagiaire opérateur aux Actualités Gaumont, la société qu’il dirige.
Jean-Marie Poiré en Grèce
La cheminée des laboratoires cinématographiques GTC à Joinville-le-Pont, où se trouvent le siège de Gaumont Actualités
La cheminée des laboratoires cinématographiques GTC à Joinville-le-Pont, où se trouvent le siège de Gaumont Actualités
APPRENTISSAGE
Jean-Marie Poiré et Gérard Oury, avec Francis Veber dans les années 1990
Jean-Marie Poiré commence comme assistant opérateur aux Actualités Gaumont. Une initiation qu’il apprécie beaucoup car il aime la photographie, les caméras et les objectifs. Il apprend à travailler dans l’urgence, actualité oblige. Il faut avoir l’esprit d’initiative et d’improvisation.
Gérard Oury regarde d’un œil ironique l’opposition que Jean-Marie rencontre de la part de son père qui s’oppose à son désir de faire du cinéma. Pour taquiner Alain, et par sympathie pour Jean-Marie, Gérard l’invite deux ou trois fois à assister à des réunions d’écriture de La Grande Vadrouille, que Gérard invente jour après jour avec Danielle Thompson, sa fille et Marcel Jullian, séances dont Jean-Marie garde un souvenir excitant.
C’est aux Actualités que Jean-Marie Poiré fait ses premières armes dans la réalisation. On lui confie un reportage sur Françoise Sagan à l’occasion de la sortie de son roman La Chamade, ainsi qu’une interview de François Mitterrand candidat à la présidentielle du 19 décembre 1965.
Jean-Marie Poiré mène à bien son premier montage car il est responsable du reportage sur Sagan en totalité. Il suit les conseils d’Hélène Gagarine, une excellente chef monteuse qui travaille pour Gaumont Télévision.
Voyant que Jean-Marie se donne à fond dans ses fonctions, Jean Jay l’encourage à se lancer plus avant dans le cinéma et l’engage comme assistant stagiaire sur un film de télévision : La Conversation de Michel Mitrani.
DÉBUTS AU CINÉMA
Jean-Marie Poiré devient assistant de Claude Autant-Lara sur Le Nouveau Journal d’une Femme en Blanc, qu’il coproduit avec Gaumont. Réalisateur classique et légendaire, Autant-Lara va apprendre beaucoup au jeune Poiré. Un lien de confiance s’établit entre eux qui permettra plus tard à Poiré d’écrire deux scripts pour lui, avec Jean Aurenche, un des plus grands auteurs et dialoguistes de son temps, avec lequel Poiré deviendra ami.
Assistant de Claude Autant-Lara qu’on reconnait à sa casquette, à gauche
Assistant (Autant-Lara est à l’avant de la barque) Claude Titre, acteur, est à droite et juste derrière Jean-Marie, on voit Robert Fraisse ((fameux chef-opérateur nominé aux Oscar en 1993, mais ici encore assistant)
Des liens de complicité naissent avec l’assistant de Claude Autant-Lara, Jacques Barratier. Celui-ci le fait engager pour l’aider sur des films de télévision produits par Roger Leenhardt. Il se retrouve régisseur le matin, assistant l’après-midi et le soir. Souvent, pendant le tournage, il devient aussi preneur de son.
Jean-Marie Poiré à 20 ans
Sur le tournage d’Autant-Lara. À droite, Jacques Barratier, futur producteur, et par ailleurs le père du réalisateur Christophe Barratier. Au centre, le formidable accessoiriste Michel Suné
Jean-Marie Poiré est engagé comme assistant sur Le Grand Restaurant de Jacques Besnard. Ce film lui permettra de rencontrer Louis de Funès qui constate aussitôt que Jean-Marie est fan de lui, ce qui crée entre eux d’excellents rapports. Des années plus tard, Jean-Marie proposera à de Funès le rôle de Papy dans Papy fait de la Résistance, et Louis de Funès acceptera sans même lire une ligne du scénario… Sa confiance en l’humour de Poiré est totale.
Louis de Funès dans Le Grand Restaurant en 1966
Pierre Cosson, l’assistant de Jacques Besnard fait engager Jean-Marie Poiré comme deuxième assistant sur Le Fou du Labo 4.
Jean-Marie Poiré travaille pour Édouard Molinaro sur Peau d’Espion et s’entend très bien avec son premier assistant, Philippe Monnier, qui le fait engager comme régisseur adjoint et second assistant sur le film Oscar, où Jean-Marie retrouve Louis de Funès. C’est un tournage orageux où la complicité entre Louis et Poiré se renforce, car Jean-Marie se range complètement de son côté alors que le reste de l’équipe se regroupe autour de Molinaro, souvent en butte aux piques désagréables de Louis de Funès.
Poiré fait la circulation sur Peau d’Espion d’Edouard Molinaro, pour permettre au camion du matériel électrique (au fond) de manœuvrer.
Cette deuxième moitié des années soixante voit se dessiner un grand bouleversement culturel (le “flower power” à San Francisco, la pop, mai 68). Jean-Marie Poiré est loin d’être insensible à cette évolution. Il la comprend, voire la précède.
Jean-Marie Poiré assiste à plusieurs séances de travail de Gérard Oury au moment de l’écriture du film Le Cerveau.
Cette deuxième moitié des années soixante voit se dessiner un grand bouleversement culturel (le “flower power” à San Francisco, la pop, mai 68). Jean-Marie Poiré est loin d’être insensible à cette évolution. Il la comprend, voire la précède.
Jean-Marie Poiré assiste à plusieurs séances de travail de Gérard Oury au moment de l’écriture du film Le Cerveau.
Alain Poiré et Gérard Oury à l’époque du cerveau. Une amitié sans faille.
Alain Poiré et Gérard Oury avec leur copain, le journaliste Pierre Billard.
En décembre 67, lors d’un cocktail pour la sortie du film Les Risques du Métier d’André Cayatte, Jean-Marie Poiré fait la connaissance de Michel Audiard. Ils parlent essentiellement de littérature, ce qui ravit ce grand dialoguiste, scénariste et bientôt réalisateur. Un rapport de sympathie s’installe. Cette rencontre de hasard sera l’une des plus essentielles de la vie de Jean-Marie Poiré. Michel Audiard va devenir son vrai père de cinéma.
Michel Audiard
AUTEUR DE FILMS
Au moment où son job d’assistant commence à le lasser et où sa carrière de photographe peine à décoller, Michel Audiard demande à Jean-Marie s’il veut écrire avec lui – et quelques autres auteurs – son premier film comme réalisateur : Faut pas prendre les enfants du Bon Dieu pour des canards sauvages.
Ravi de son travail, Audiard surprend Jean-Marie Poiré en le faisant inscrire comme adaptateur au générique (son contrat d’auteur fantôme stipulait que le nom de Jean-Marie n’apparaisse nulle part). Audiard a trouvé cela injuste et lui a ainsi offert sa première visibilité.
Marlène Jobert et Bernard Blier dans Faut pas prendre les enfants du Bon Dieu pour des canards sauvages.
Annoncé comme le Président de la Cour des Comptes, Michel Audiard fait une apparition dans le film
Gérard Oury engage Jean-Marie Poiré sur Le Cerveau. Ce sera son dernier film comme assistant.
Jean-Marie Poiré, assistant réalisateur sur Le Cerveau de Gérard Oury
Audiard fait engager Poiré pour écrire avec lui : Une veuve en or.
Jean-Marie Poiré, assistant réalisateur sur Le Cerveau de Gérard Oury
Michèle Mercier dans Une veuve en or de Michel Audiard
Audiard faisant une apparition dans Une veuve en or
Jean Barthet habille et chapeaute Mercier. Poiré fait sa connaissance chez Audiard et épaté par son talent, lui fera faire, des années plus tard, les chapeaux du mariage des Visiteurs 2 (dans lequel, à sa demande, Barthet fera aussi de la figuration)
Annie Girardot dans Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas, mais elle cause !
Michel Audiard fait une première adaptation de : Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas, mais elle cause ! avec Michel Lebrun (d’après un roman de Fred Kassak). Il n’en est pas satisfait et rappelle Poiré.
Le film est réécrit complètement, ce sera le plus gros succès d’Audiard comme réalisateur.
Jean-Marie Poiré à l’époque où il écrit pour Audiard (1969)
Apparition fugace de Michel Audiard dans le film en tant que simple technicien de la radio
Annie Girardot et Bernard Blier dans Elle boit pas, elle fume pas…
Annie Girardot rue Marcel Aymé
Sim et Bernard Blier dans Elle boit pas, elle fume pas…
Mireille Darc dans Elle boit pas, elle fume pas…
À nouveau, Michel Audiard fait appel à Poiré pour écrire l’adaptation d’un livre d’Ed McBain (sous le pseudo d’Evan Hunter) : Le Paumé, qui deviendra : Le Cri du Cormoran le soir au-dessus des jonques.
Générique du Cri du Cormoran le Soir Au-Dessus des Jonques
Michel Serrault avec Gérard Depardieu – dont c’est la première apparition à l’écran – dans Le Cri du Cormoran…
Michel Serrault avec Bernard Blier et Paul Meurisse dans Le Cri du Cormoran…
Marion Game dans Le Cri du Cormoran… La scène se passe au bowling : lorsqu’on fait un strike la coquille dorée s’ouvre une minute et la danseuse fait son numéro…
Paul Meurisse dans Le Cri du Cormoran…
Jean-Marie Poiré écrit pour Michel Audiard l’adaptation de Le Drapeau noir flotte sur la marmite, avec Jean Gabin comme star.
Jean Gabin dans Le Drapeau Noir Flotte sur la Marmite
Jean-Marie Poiré écrit pour Michel Audiard le scénario d’Elle cause plus, elle flingue ! (Hormis le titre, rien à voir avec le premier opus.)
Annie Girardot et Bernard Blier dans Elle Cause Plus, Elle Flingue
Annie Girardot et Michel Galabru dans Elle Cause Plus, Elle Flingue
Annie Girardot, André Pousse et Jean Carmet dans Elle Cause Plus, Elle Flingue
Bernard Blier dans Elle Cause Plus, Elle Flingue
Max Florès, producteur mexicain, propose de lui produire un film avec des acteurs semi-professionnels dans la veine des films de Paul Morrissey. Il écrit un scénario qui raconte la vie d’un jeune français sans papier qui s’installe à San Francisco, Poiré devant interpréter le rôle principal. Faute de moyens, le film ne voit pas le jour.
Poiré et Florès organisent des soirées payantes où on présente les films de Jean-Marie Poiré en super 8. Au cours de ces parties, Jean-Marie Poiré commence à chanter et rencontre un certain succès.
Max Florès, journaliste mexicain, producteur, publicitaire
Tally Brown, actrice et chanteuse, photographiée par Francesco Scavullo
Complicité avec Tally Brown – ici, chez Swab’s à Los Angeles (en 1976)
Jean-Marie Poiré en 1972 sur le balcon de sa chambre au Chelsea Hotel, où il réside
La façade du Chelsea Hotel
Jean-Marie Poiré devant le Chelsea Hotel
Tally Brown avec Andy Wharol et l’actrice transgenre Holly Woodlawn
Poiré en 1972 à New-York
La célèbre façade du Max’s Kansas City
La façade du Max’s reconstituée à Hollywood pour le tournage d’un film
Pictogramme de Poiré, acteur, dans un de ses films 8mm critiqués par Jonas Mekas
Mireille Darc, à l’époque du projet “Andromac”. Elle est ici Georges Lautner, Alain Poiré, à Eden Roc. On aperçoit le crâne célèbre de Michel Audiard
Jean-Marie Poiré sur le tournage de Quelques Messieurs Trop Tranquilles
À court d’argent, Jean-Marie Poiré ne donne pas suite à la proposition du Max et accepte la proposition de Georges Lautner d’écrire une adaptation d’un livre d’Hubert Monteilhet : Andromac, avec Mireille Darc et Lino Ventura. Il retourne à Paris. Le projet est vite remplacé par l’adaptation de La nuit des grands chiens malades, d’ADG (Alain Dreux Gallou). Michel Audiard, trop occupé, doit renoncer à en faire les dialogues et propose à Lautner de donner sa chance à Poiré : « Tu vas prendre Jean-Marie. Il est tout à fait capable de faire des dialogues de films. Il est meilleur que la plupart des dialoguistes que tu connais. »
Michel Audiard ne s’est pas trompé. Le talent d’écriture de Jean Marie Poiré fait mouche : succès, grand succès même. Rebaptisé Quelques Messieurs Trop Tranquilles, le film fera plus de 2 millions d’entrées au cinéma.
Parallèlement, Jean-Marie Poiré continue d’écrire des chansons. En anglais. Il veut faire entendre sa nouvelle composition, Plato, à son amie Tally Brown. Il se rend dans un studio semi-professionnel de Villejuif, tenu par des rockers ambitieux. La voix de Jean-Marie les séduit et il lui propose de monter un groupe de rock ensemble. C’est ainsi que débute l’aventure de The Frenchies, mettant très provisoirement entre parenthèse sa carrière de cinéma.
Poiré écrit un scénario original avec Raymond Devos, mais Raymond, pris par la scène, s’en détache. Le script emballe Georges Lautner qui y voit un grand rôle pour Louis de Funès. Tout en regrettant de ne pas faire un film de Lautner, de Funès refusera, car le personnage du film a des aventures extraconjugales et Louis décline tout rôle qui pourrait choquer sa famille. Tout comme Lino Ventura, il n’a jamais embrassé une femme sur la bouche dans aucun de ses films.
Jean-Marie Poiré est écrivain fantôme (on dit aussi script doctor à Hollywood ) sur Mais où est donc passé la septième compagnie ? de Robert Lamoureux. Ce travail incognito, établira d’excellents rapports entre Lamoureux et lui. C’est la raison pour laquelle Robert fera appel à Poiré pour écrire la suite de la saga.
Jean-Marie Poiré écrit pour Michel Audiard Comment réussir quand on est con et pleurnichard.
Jean-Marie Poiré écrit pour Claude Autant-Lara, avec Jean Aurenche, un sujet qui doit être interprété par Annie Girardot. Le film ne se fera pas. En fait, Poiré écrit deux films de suite avec Aurenche pour Autant-Lara. C’est ce que, Bertrand Tavernier affirmera à Poiré, plus tard, car Tavernier a trouvé deux scénarii signés Aurenche et Poiré, dans les archives de Jean Aurenche, après sa mort.
Jean-Marie Poiré fait l’acteur dans L’Agression de Gérard Pirès, avec Catherine Deneuve, Jean-Louis Trintignant et Claude Brasseur. Il y interprète un chanteur qui fait une prestation dans une boîte de nuit ou éclate une violente bagarre. Pirès voulait les Frenchies, mais Martin Dune était parti. Aussi Jean-Marie Poiré eut l’idée de le recréer avec quelques membres des Frenchies et d’autres musiciens. Spécialement pour l’occasion, il compose une chanson inédite : Hurricane Annie. Le titre ne sera jamais repris sur un disque.
Martin Dune, chanteur d’un erzatz des Frenchies dans une scène de boite de nuit, dans le film L’Agression, de Gérard Pirès, avec Deneuve et Jean-Louis Trintignant (sorti en 1975)
Jean-Marie Poiré écrit pour Georges Lautner le scénario original et les dialogues de Pas de problème !
Sollicité par Robert Lamoureux, Jean-Marie coécrit avec lui le scénario et les dialogues de On a retrouvé la septième compagnie, une suite du premier opus.
Réunion de travail chez Alain Poiré à Pontchartrain, pour On a retrouvé la 7ème Cie. (Lamoureux est à gauche, devant Alain Poiré et Pierre Mondy. Jean-Marie Poiré est sur la droite.)
Sortie du premier 45 tours de Martin Dune : Platon – avec le titre Label Motel en face B. Le titre plaît beaucoup à Georges Lautner qui le met dans la BO de Pas de problème ! utilisant également un extrait de la face B dans une autre séquence, une scène de boîte de nuit.
Le 45 tours de Martin Dune, avec PLATON en face A
Martin Dune (Photo prévue pour la pochette du disque et finalement non imrpimée.)
Les chansons de Martin Dune au générique de Pas de problème !
Deux autres clins d’œil de Georges Lautner dans Pas de problème ! : Patrick Dewaere qui apparaît en barman pour deux répliques et l’affiche des Frenchies, en background.
Jean-Marie Poiré écrit l’adaptation et les dialogues de Dracula père et fils pour Édouard Molinaro, avec Christopher Lee dans le rôle de Dracula père.
Jean-Marie Poiré écrit l’adaptation et les dialogues de Monsieur Papa, d’après le roman de Patrick Cauvin, pour Philippe Monnier, avec Claude Brasseur et Nathalie Baye.
Séance de travail avec le réalisateur Philippe Monnier, pour Monsieur Papa
Jean-Marie Poiré explique la scène où le gamin s’éclate à écrire des « ô » sur son cahier
1977 marque la sortie du premier film de Jean-Marie Poiré comme scénariste, dialoguiste et réalisateur :
Les Petits Câlins.